PARTAGE SANS FRONTIÈRES
Dernier Bulletin

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Éditorial

Des poètes aux semelles de vent…

Dans ces temps de tensions internationales et de catastrophes en tout genre, climatiques, sismiques, de durcissements politiques, il y a de quoi écrire quantité d’éditos plus alarmistes les uns que les autres qui nourrissent une anxiété légitime au demeurant. Je ne suis pas une spécialiste de sismologie, ni de politique étrangère, ni de stratégie militaire…

Il ne s’agit pas de fermer les yeux sur les réalités de ce qui nous entoure, ni d’ignorer la situation difficile que traversent bon nombre de ceux que nous accompagnons et que vous trouverez décrite avec leurs propres mots dans les nouvelles qui suivent. En cette année 2023, nous continuerons à les accompagner pour que les projets prennent leur envol.

J’emprunterai donc à petits pas les chemins de traverse en poésie sur les traces de Christian Bobin et de Philippe Forcioli. Ils nous ont discrètement quittés au milieu du fracas d’un Monde qui a superbement ignoré leur petite musique subversive ou s’en est parfois moqué : en novembre, Christian Bobin le voyageur immobile du Creusot et tout récemment Philippe, l’homme oiseau, dont nous avons eu le bonheur de croiser la route à plusieurs reprises.

Le 2 décembre 2006, temple de Bourg-lès-Valence, Philippe Forcioli et la chorale de l’ERF

En décembre 2006, Philippe, tu nous avais procuré la joie de venir en toute simplicité partager un concert avec la chorale de Bourg-lès-Valence au profit de Partage sans Frontières. En première partie, la chorale avait chanté plusieurs de tes chansons patiemment répétées tout au cours de l’année, que tu avais accompagnées de ta guitare. En seconde partie, tu avais interprété quelques-uns de tes chants. Une belle aventure humaine pour la chorale et sa cheffe de chœur Yvette Le Treust qui avaient relevé ce qui leur avait semblé un défi : celui de partager avec toi tes chansons, sur scène… Un moment rare où une assistance nombreuse, près de 300 personnes, s’était laissé entraîner sur les chemins de poésie dans une halte bienvenue.

Philippe, tu as pris la tangente vers le firmament et nous en sommes encore tout déboussolés, mais nous allons retrouver le chemin des étoiles. En guise de viatique, tu nous laisses tes mots de poète :

« J’ai pris la tangente             Qu’il soit doux ou dur
Vers le firmament                    Car la poésie
Et ma parabole                        C’est tant de murmures
Course avec le temps              Et tant d’oublis
Le temps d’une mesure           Qu’il faut la redire
Et je suis au clou                     Neuve à chaque fois
Si mon chant perdure              Comme au temps des lyres
Je veux qu’il soit doux            Il était une fois

J’ai pris la tangente                Compter sur mes doigts
Vers le firmament                    Sur mes doigts de pieds
Et ma parabole                        Le pied qu’il se doit
Coupe à travers champs         Pour qu’un vers se crée
Les champs magnétiques        Mystérieux ramage
Du courant d’aimer                Plume à mon chapeau
C’est le seul cantique              Tu m’as sacré page
Que je sais crier                      Ô roi des oiseaux »

Ce n’est pas faire preuve de naïveté, encore moins de mièvrerie bête que de se laisser porter par des mots essentiels qui ouvrent des possibles d’émerveillement et de fraternité, tout en nous poussant à aller de l’avant. Je conclurai par les mots de Christian Bobin.

« Le désenchantement est plus à craindre que le désespoir. Le désenchantement est un rétrécissement de l’esprit, une maladie des artères de l’intelligence qui peu à peu s’obstruent, ne laissent plus passer la lumière. »

PARTAGE SANS FRONTIÈRES

PÉROU

Christiane nous informe sur la situation politique : « Pour nous, la fin de l’année a été couronnée, vous le savez sans doute, par un soulèvement important de la population suite à la décision du Président Castillo, de vouloir fermer non seulement le parlement, mais aussi “réorganiser” le système de justice, les fiscalisateurs, etc. alors que ce jour-là planait sur sa tête sa destitution suite aux révélations faites autour non seulement de sa politique peu claire, mais surtout autour des dizaines de cas de corruption dans son entourage immédiat.
Il s’en est suivi en ce début d’année plus de 50 morts (officiellement), des dizaines, pour ne pas dire des centaines de blessés, et les craintes concernant l’utilisation des balles dum-dum pour retirer les forces des manifestants, infestés aussi, il faut le dire de délinquants qui ont fait des leurs aussi durant ces moments d’extrême violence.
Une fois de plus, ce sont les blancs contre les indigènes, les provinces contre la capitale, et personne n’écoute personne, ce c’est bien sûr le problème le plus important.
Comme on dit ici : Le Pérou nous fait mal… »

Christiane nous a envoyé le rapport 2022 sur la stimulation des jeunes enfants par la lecture et nous avons choisi de citer l’intervention des volontaires auprès des mères adolescentes : « Durant le dernier trimestre de l’année 2022, 6 volontaires psychologues ont commencé leurs activités avec le projet du réseau Mami. Les activités des volontaires ont été organisées comme un projet de jeux entre les adolescentes mamans et leurs bébés, avec l’objectif de renforcer la confiance de l’adolescente, sa vision du jeu, renforcer les liens affectifs bébé-maman. Chaque volontaire a travaillé avec 2 à 3 mamans selon la distance pour arriver chez l’adolescente, et tous ont maintenu des contacts avec les promotrices afin d’assurer une bonne présentation et la construction de la confiance entre l’adolescente, sa famille, le papa, et nos volontaires. Au début le travail s’est fait avec 15 adolescentes. Les sessions avec les adolescentes ont été semi-structurées, et les volontaires ont disposé d’un sac à dos voyageur dans lequel il y avait deux couvertures, divers jouets, un ballon, des contes, des instruments de musique, une poupée, avec lesquels les adolescentes pouvaient jouer avec leur bébé. Le projet de jeux a été simple : les adolescentes devaient destiner un espace dans leur maison, pour réaliser les sessions. Les activités se sont réalisées à même le sol où les volontaires installaient les couvertures et les adolescentes pouvaient commencer avec le jouet qu’elles préféraient. Les volontaires ont agi comme “modèle” de jeux et ensuite invitaient les adolescentes à le faire avec le bébé. Chaque adolescente a eu droit à 6 sessions à domicile. […]. Durant la première session, les volontaires ont observé la dynamique de la relation entre les adolescentes et leur bébé, leurs interactions, la manière de se communiquer entre eux, et ainsi pouvoir fixer les ciments pour une relation de confiance entre le/la volontaire et l’adolescente. Durant les premières sessions, des jeux simples ont été proposés. Les volontaires ont posé des questions concernant les jeux préférés du bébé et 100 % des adolescentes ont répondu que les bébés jouaient seulement avec leur hochet. De même, durant le moment du jeu, les adolescentes établissaient une certaine distance et laissaient le volontaire jouer avec l’enfant. Il a été rapidement clair que la communication était infime. Ce furent ces observations que les volontaires ont partagées pour tenter de renforcer les liens entre le binôme. Les jouets contenus dans le sac à dos voyageur, étaient des jouets que les adolescentes n’utilisaient jamais avec leur bébé. Deux adolescentes ont commenté qu’elles avaient seulement des hochets et n’achetaient pas d’autres jeux, car leur bébé était encore trop petit/e. De cette manière, les jouets ont été une énorme opportunité pour que les adolescentes puissent découvrir des nouvelles formes de jeux et comment leurs bébés répondaient face à ces derniers. Un des éléments qui a surpris toutes les adolescentes a été le LIVRE, et l’intérêt que les bébés y prêtaient et comment ils commençaient à interagir face à la lecture de leur maman. Ainsi les adolescentes ont découvert qu’il y avait là un moyen de jouer avec leur enfant/bébé. Au travers de cette découverte, confiance et jeu, le projet a pu renforcer les 3 indicateurs qui avaient été proposés au départ et donnant les résultats suivants : Les expériences et anecdotes ont été énormes : une d’elles, Vanessa Laureano, volontaire de psychologie a travaillé avec une adolescente de 15 ans. Depuis son expérience, Vanessa a commenté que, durant les premières sessions, l’adolescente ne parlait pas beaucoup, elle suivait seulement les propositions qu’on lui commentait. Au moment de lire un conte, la volontaire a commencé et s’est rendu compte que le bébé se distrayait et que durant des temps courts, la petite fille la regardait. Ensuite en changeant de rôle et de donner le conte à l’adolescente pour qu’elle-même le lise à son enfant, une énorme différence est apparue. La fillette s’est mise à regarder attentivement sa maman, les temps de distraction ont presque disparu, ce qui a provoqué un grand étonnement de toutes les personnes présentes (le papa était aussi présent). L’adolescente a alors mentionné qu’avant, elle n’avait jamais lu de conte et que pendant qu’elle le faisait, elle avait senti une énergie dans son corps qui la motivait à continuer de lire des contes à ses enfants. Durant les sessions suivantes, tous les autres volontaires ont utilisé la même stratégie avec le même résultat. La maman devenait ainsi la protagoniste. Et même si les volontaires et les adolescentes mamans ont aussi joué avec les instruments de musique durant les sessions, le moment du conte est devenu le préféré et notre volontaire a même été présente au moment où la fillette a prononcé ses premiers mots ! Toutes les adolescentes ont manifesté que les sessions avaient beaucoup aidé leurs bébés ou enfants à parler. Et que le bonheur ressenti durant ces moments avait été pour elles un privilège, tout comme l’avait été le privilège de recevoir un psychologue dans sa maison. Les apprentissages dans le projet du réseau Mami ont renforcé la passion de l’équipe pour utiliser de nouvelles manières de regarder le développement des liens. Finalement, le projet réalisé avec les volontaires a permis la donation d’un paquet de livres pour enfants pour chaque adolescente ayant participé à cette activité. Il sera important que nous puissions trouver un moyen de financer des dons similaires pour le futur, en particulier avec les adolescentes à hauts risques. Entre temps, nous avons distribué à toutes les adolescentes actives dans le programme du réseau Mami, le lien virtuel d’UNICEF qui permet d’avoir accès à quelques petits contes. »
Nous présenterons ultérieurement le nouveau projet qu’elle nous a soumis pour 2023.

BOLIVIE

Luz de esperanza :

Nous continuerons à financer des achats alimentaires pour aider au fonctionnement du centre pour la somme de 2400 $. Nous attendons des nouvelles promises par Doris la responsable.

BURKINA FASO

La situation politique ne s’améliore pas et Jérémie renonce à nous faire parvenir un nouveau projet : « Sachant que demain samedi se tient le CA de PSF, je souhaite à toute l’équipe une bonne séance de travail. Nous concernant, je n’ai pas rédigé de projets pour vous adresser, mais ce n’est que partie remise. Votre soutien financier qui nous a permis d’acquérir des lampes solaires et des cartables a été bien apprécié par les élèves et les parents d’élèves bénéficiaires. Nous avons voulu relancer l’opération pour cette année, mais la situation sécuritaire n’arrange pas les choses. La ville de Dédougou étant pleine de personnes déplacées internes, beaucoup d’écoles et de collèges regorgent d’élèves après fermeture de plusieurs établissements ; conséquence, la plupart des établissements de la ville sont pleins d’élèves déplacés du primaire comme du secondaire. Difficile donc au vu de cette situation d’apporter une aide à un groupe restreint sans être accosté pour des sollicitations. Nous nouons l’espoir que la situation s’améliore d’ici l’année prochaine et que nous puissions faire quelque chose.
Voilà en gros les raisons de la non-formulation de projet de notre part. Tout en vous remerciant une fois de plus pour votre solidarité agissante, recevez les salutations chaleureuses des amis de Soukuy ainsi que les miennes. Tous nos encouragements dans la poursuite de vos activités. »

MADAGASCAR

Nous avons reçu beaucoup de demandes de financements pour cette nouvelle année 2023 , notamment des communautés des sœurs de Jeanne Delanoue. La somme globale incluant également le centre social et la proposition des Enfants de Madagascar s’élève à 25 166 €… une augmentation tout à fait notable… Nous détaillerons tous ces projets dans le prochain bulletin.

Ambatofotsy :

Depuis 2016, les sœurs ont mis en place un élevage de porcs pour aider à boucler leur budget. Pour diminuer encore la dépense et éviter des maladies, elles ont acheté un verrat en 2020… « Chaque trimestre, nous pouvons vendre au moins 14 porcelets. Dès que les gens des alentours étaient informés que nous avons des porcelets à vendre, ils viennent nombreux et en achetaient 2 ou 3 à la fois, car ils les aiment beaucoup et les porcelets sont vendus rapidement. À ce moment, un porcelet vaut 200 000 ar. Nous utilisons l’argent pour le fonctionnement de la ferme, comme l’achat de nourriture pour les porcs comme de provende et les sons et pour le paiement du salaire de celui qui s’occupe les porcs.
À cause du Postcovid et l’impact de la guerre entre l’Ukraine et Russie qui provoquent l’inflation, notre ferme a rencontré de problème. Beaucoup de porcelets ne sont pas vendus, car les gens n’ont plus de pouvoir de les acheter. Malgré cela, ils arrivent quand même pour les regarder seulement en disant : “Nous voudrions acheter, ma sœur, mais nous n’avons pas assez d’argent.” Par suite de cela, nous avons obligés de les engraisser, mais, en ce moment, cette méthode devient plus coûteuse à cause de l’inflation. »

Ambositra :

Nous avons reçu le rapport sur la formation des jeunes FTMTK. « Changements à la mauvaise habitude sur les méthodes de travail : élevage des lapins, poulets, canards, culture des arbres fruitiers. Culture des haricots en technique à la rizière et de pomme de terre : il y a l’augmentation des rendements par rapport à l’an passé : 20 kg de semence donnent 700 kg de bon rendement pour deux jeunes.
L’élevage de lapins apporte de bons résultats aux participants. Il y en a qui vendent déjà des lapins au marché. Certains parmi eux ont 25 à 30 lapins actuellement.
Les jeunes peuvent créer leur propre calendrier adapté à chacun pour ses petits projets : petite ferme de poulets, élevage de lapins. “Création comme une petite entreprise familiale”
Ouverture à n’est pas perdre du temps dans la journée, avoir un programme clair pour toute la semaine. Faire le planning des activités avec sa famille.
Les jeunes commencent à faire des productions, mais non plus comme des essais ; c’est-à-dire sur les cultures contre saison dans les rizières, la pisciculture. Ils commencent à regarder le “marché” en produisant.
Il n’y a plus des poulets qui traînent dans les terrains partout. Ils sont dans une petite clôture à côté de la maison.
Il y a aussi l’augmentation de la rizière qu’on utilise pour la pisciculture ; s’il n’y avait qu’un hectare l’année dernière, cette année est de deux hectares.
Le changement climatique trouble le calendrier paysan de toutes les régions à Madagascar.
Nous devons améliorer et chercher les débouchés, des rendements au prix rentable du marché pour les productions : des légumes, poulets, lapins.
Face à l’insuffisance de fumier : demande de formation sur le compost aux quelques jeunes formés.
Amélioration des races pour l’élevage de lapins.
Comme prévu, la visite échange s’est faite du 18 au 21 octobre 2022. Nous étions 50 personnes, dont 45 jeunes leaders et 5 animateurs de l’équipe Jeanne Delanoue comme encadreurs.
Durant les visites au marché de Fianarantsoa dès 4 heures du matin, les paysans arrivent amener leurs légumes à vendre de la bonne heure.
Cette découverte à Isalo (au sud vers Tuléar ; région sèche), les jeunes peuvent comprendre l’utilité de la protection de l’environnement et le reboisement. Connaissance de l’histoire du lieu de l’ethnie BARA.
Nous avons fait une découverte sur la production des semences des légumes à Fianarantsoa dans le but que ces jeunes auront l’idée de fournir des semences pour eux dans leurs foyers.
Avoir respecté les autres sans juger, mais être avec.
Les jeunes sont convaincus d’aider leurs parents à augmenter les rendements des cultures pour manger et pour vendre au marché en voyant les paysans de Fianarantsoa du bonheur au marché.
Ce voyage organisé aide les jeunes à avoir un esprit ouvert à d’autres régions qui sont différentes d’Ambositra : Fianarantsoa sur les cultures des légumes ; Isalo sur la dégradation de l’environnement et l’histoire du lieu.
Quand on a assez de semences à cultiver, les familles peuvent être autonomes économiquement. Les jeunes ont vu et connu comment avoir des graines de carotte et des choux.
Faire l’effort pour pratiquer des techniques modernes et qualifiées. »
Être leader, demande aux jeunes d’avoir une souplesse en relation avec des différentes personnes : ethnies et âges… »

Ny Aïna :

Juliette nous envoie des nouvelles et une nouvelle demande pour 2023 : « L’année 2022 s’est terminée sous une pluie torrentielle dans la nuit de la Saint-Sylvestre qui a bien désaltéré la terre et les plantes, et a apporté une fraîcheur pour tout le monde pour commencer la nouvelle année 2023.
Ainsi nous vous présentons tous nos meilleurs vœux de bonne et fructueuse année.
La nouvelle année est marquée déjà par l’épidémie d’une forte grippe chez les enfants comme chez les adultes. Les cas d’enfants malnutris ne cessent d’accroître. Donc le nombre des personnes démunies qui ne peuvent pas se faire soigner à l’hôpital augmente. Grâce à vos dons, nous les prenons en charge, tant pour l’aide alimentaire : du pois sec, du riz et du lait de vache que pour l’hospitalisation des plus fragiles ; et nous tenons à remercier ici tous les donateurs qui ont pu aider tous ces enfants fragiles et les ont mis “debout” à la joie de leurs mamans.
La première vague d’aide alimentaire a donné un bon résultat en général sauf quelques cas récidifs et fragiles que nous continuons en cette deuxième vague. Ils sont au nombre de 92 d’inscrits, mais 82 viennent régulièrement que nous les prenons en deux groupes, deux fois par semaine. Nous les prenons quand ils sont là, car ils n’arrivent pas à la même heure.
Autrement, l’infirmière Tina nous a quittés pour un nouveau poste sanitaire et c’est Fabrice qui la remplace.
Voici les maladies que nous avons rencontrées durant l’année 2022 : syndrome grippal : catarrhe nasal, toux, fièvre, paludisme testé (+), céphalées isolées, coup de chaleur : fièvre, hyperthermie, troubles digestifs : nausées, vomissement, ballonnement abdominal, diarrhées fébriles ou non, déshydratation, conjonctivites, mal de gorge, brûlures 1 et 2 degrés, névralgie dentaire, malaise, soins nouveau-nés, pansement ombilical, dermatoses : mycoses, eczémas, otites, gênes respiratoires, CPN (consultation prénatale), injections sur ordonnance médicale, perfusion.
Devant l’ampleur de nos services auprès des personnes, des familles démunies qui comptent sur nous pour les soigner, les soulager et les guérir, nous renouvelons notre demande de financement du dispensaire : Personnel : Infirmier : 80 €/mois x 12 mois = 960 €, Fonctionnement : médicaments, produits d’entretien, divers : 200 €/mois x 12 = 2400 € Charges : JIRAMA (eau et électricité), téléphone 70 €/mois X 12 = 840 €. Au total : 960 € + 2400 € + 840 € = 4200 €.
Nous comptons sur votre aide et soutien pour cheminer ensemble dans l’accompagnement de nos malades et familles défavorisées, conscients des crises et des problèmes mondiaux qui frappent aussi bien les pays dits “riches” que les pays pauvres. »

Sur demande des Enfants de Madagascar, nous avons également participé pour moitié (350 €) à l’hospitalisation d’urgence à Tana d’un enfant de 5 ans pour une intervention chirurgicale maxillo-faciale d’urgence. Ses conditions de vie difficiles depuis sa naissance, son manque d’alimentation et les conditions d’hygiène déplorables lui ont déclenché un « noma » plus ou moins bien soigné à l’hôpital de Tuléar il y a deux ans. Son état de santé se dégradait très sérieusement l’empêchant de se nourrir.

INDE

Vanasthalee :

Cette année 2023, le bibliobus reprend du service et les demandes sont en hausse importante : nous consacrerons 7771 €.

Les manifestations passées :

18-20 novembre 2022 : marché Entraide, Livron, 1527 €
26-27 novembre 2022  : marché Créa d’Art, Etoile, 756 €
3-4 décembre 2022 : marché de Noël, Chabeuil, 4696 €
3 décembre 2022  : Cycl’Austral, périple à vélo en Amérique latine, Malissard, 532 €
10-11, 17-18 décembre 2022 : marché de Noël, Mornant, 7953 €
3 février 2023 : théâtre à Saint-Martin, 1620 €
4-5 février 2023 : ventes de mimosa à Saint-Martin et Mornant, 2047 €

Les manifestations à venir :

11-18 mars 2023 : Regards sur le cinéma espagnol et latino-américain, cinéma Les Navires, Valence
18 mars 2023 : assemblée générale à Mornant à 14 h 30
31 mars 2023 : bol de riz à Saint-Martin
22-23 avril 2023 : marché de printemps temple de Chabeuil
30 avril 2023 : marché de printemps à Mornant

Les finances :

Nous avons fini l’année en équilibre… avec un dernier don le 31 décembre… De ce fait, nous allons prendre un pari audacieux sur l’avenir et nous avons résolu de financer le plus de projets possible avec le risque de présenter un budget en déficit de 7000 €… Nous ne nous résignons pas à obéir à une analyse purement financière qui nous ferait écarter raisonnablement certains projets. Nous ne sommes pas une annexe du FMI ! À nous tous de relever ce défi de la solidarité !

SOUTENIR LES ACTIONS DE PSF

C’est participer à une aventure humaine de 42 ans de solidarité active, efficace et concrète.
C’est faire un don, la totalité des dons reçus va au financement des projets. Ils sont fiscalement déductibles. C’est possible en ligne aux adresses suivantes :
http://www.partage-sans-frontieres.org/partage_sans_frontieres_don_en_ligne.html
https://www.helloasso.com/associations/partage-sans-frontieres
Vous pouvez même établir un prélèvement mensuel.
C’est nous acheter des produits issus du commerce équitable : café, confitures, chocolat…
C’est s’engager à tenir un stand, à organiser une soirée de rencontre, à participer au conseil d’administration pour les plus motivés.
C’est parler de Partage sans Frontières à vos voisins, vos connaissances.
C’est nous soutenir sur les différents réseaux sociaux.

Nous comptons sur vous, notre avenir en dépend !

IBAN : FR16 2004 1010 0701 4350 8K03 857
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